Que seraient nos forêts et nos parcs sans les acrobaties de ce rongeur espiègle parfaitement à l’aise au bout des plus petites branches et même dans les airs ? Tout le monde connait la silhouette et les mimiques de l’Écureuil roux (Sciurus vulgaris). Même s’il se méfie quand même des humains et qu’il garde en principe ses distances, il n’hésite pas à entrer dans les jardins et à s’approcher des maisons en quête de nourriture. Si cet animal vif et nerveux nous est autant familier, c’est aussi que son rythme de vie coïncide avec le nôtre puisque, contrairement à la plupart des mammifères, il ne s’active que durant la journée. Quand deux écureuils se croisent, ils peuvent se lancer dans de folles courses poursuites, entamant parfois une partie de cache-cache passée, tête en bas, à tourner autour d’un tronc. Toujours aussi véloce, quand l’acrobate se déplace au sol, il allonge les bonds qu’il enchaîne jusqu’au prochain arbre. Des yeux jusqu’au museau s’exprime également une grande fébrilité alors que, surpris, il se plaque immobile sur une branche. À la fin de l’été, l’agitation redouble, et l’activité devient frénétique. Dès le mois de juillet et jusqu’en octobre, c’est la saison des noisettes puis des noix. Les écureuils s’agitent dans les noisetiers et les noyers, consommant sur place ou transportant leur récolte pour l’enterrer dans des cachettes disséminées sur leur domaine vital. Chaque animal garde globalement la mémoire des endroits où il enterre ses provisions, mais c’est grâce à l’odorat qu’il retrouvera finalement sa cachette, ou celle d’un congénère !

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